Synopsis : L’humanité existe depuis longtemps. Seulement, la vie est courte. Des gens meurent et les histoires sont oubliées. Parmi nous existent quelques personnes qui ont la faculté de ne pas mourir et de vivre à travers les âges. Ils peuvent mourir et revivre comme bon leur semble jusqu’au jour où l’un d’entre eux leur coupera la tête. Celui-ci s’appropriera toute la puissance du premier et à ce qu’on dit, à la fin il ne doit en rester qu’un…
Highlanders est une série télévisée franco-américaine basée sur les grandes morales de la vie. Suivant Duncan Macleod dans sa vie « normale » moderne, le spectateur assiste à des évènements qui le porteront à réfléchir sur l’honneur, la justice ou encore l’importance de la vie humaine. Ce qui est intéressant est que pendant ses aventures Duncan se remémore les évènements passés durant les 400 ans de sa vie. Ces aperçus nous permettent de comprendre certaines facettes de l’humanité difficile à voir aujourd’hui. Nommons par exemple : la foi, les croyances, les légendes, la peur, l’amour et la romance… Les reconstitutions des différentes époques représentent en eux-mêmes un certain simulacre. Toute personne regardant Highlanders ne fait pas automatiquement des recherches historiques pour savoir si les séquences représentent bien les époques. Les auditeurs prennent ces scènes pour la réalité et voir pour de la théorie historique. La différence entre ce qui s’est réellement passé et les faits relatés sont minimes et habituellement, il se garde de trop spécifier l’endroit et le conflit (si nous parlons de guerres) pour éviter les conflits historiques. Le spectateur n’y voit que du feu!
Dans cette série, il y a tout un langage complexe composé de sons qui préviennent le spectateur de la suite de l’histoire. L’association des sons et des évènements est plutôt évidente, mais subtile. L’exemple le plus clair est le tonnerre. Celui-ci annonce toujours des problèmes, des complications ou encore une tragédie. Curieusement, le tonnerre se présente même lorsque le ciel est bleu, d’où son importance symbolique. Lié au symbole des tempêtes, il apporte le changement et l’éclair. Comme de fait, dans chaque épisode où l’on entend le tonnerre, Duncan Macleod coupera la tête d’un immortel et récupèrera sa puissance. La puissance de l’immortel, appelé Quiquening, est représentée par l’éclair. En utilisant ce concept, nous croyons que les réalisateurs préviennent les auditeurs des évènements violents à venir. Nous pouvons reconnaitre dans ce concept la théorie du béhaviorisme ainsi que celle de l’école de Francfort si nous prenons le concept de l’histoire préétablie. Généralement, nous savons, dès le début de l’épisode, qui est le méchant. Ceci a pour effet, selon nous, de « s’approprier » l’ennemi. Nous voulons sa perte, à une certaine limite bien sûr! Nous sommes curieux à savoir comment Duncan le vaincra. C’est ce qui nous attache jusqu’à la fin de l’émission. Un autre truc utilisé est évidemment les caractères des personnages. Le personnage principal ( Duncan Macleod, on l’avait deviné! ) est un idole. C’est le type charmant que toutes femmes rêvent et dont tout homme tient à ressembler. Duncan est noble, bien soigné (pour la plupart du temps), humble, sage, attentif, pas trop grand ni trop musclé, pourtant fort et agile, il est instruit, riche, généreux, amoureux, patient et soucieux de toutes vies quelles qu’elle soit (ce qui finalement sera sa faiblesse). Il est possible que ce soit tout… Évidemment, très idéalisé comme personnage, il charme rapidement et nous éprouvons les mêmes émotions que lui lors des saisons. L’identification aux personnages est leur clef de succès, nous leur disons Bravo! Bombardé de plans de réaction ainsi que de plans délégués, l’auditeur n’a aucune chance de s’en sortir. Seulement l’histoire répétitive tire un peu à l’eau de rose et il devient décourageant de voir toutes les conquêtes de notre guerrier originaire des hautes terres d’Écosse.
Finalement, Highlanders est une série que les gens aiment ou détestent. Des histoires envoutantes, de l’action avec effets spéciaux pyrotechniques, caractères puissants et enjeux intéressants sont des points qui ont rendu cette série populaire dans les années 90. À découvrir si vous ne connaissez pas et si vous n’avez pas envie d’écouter les six saisons de 22 épisodes chacune, je vous conseille les films, au compte de trois, qui précède cette série. Tout aussi intéressants, ils ont plusieurs concepts en commun avec la série et d’autre à étudier…