Feeds:
Articles
Commentaires

Highlander, The series

hltsbig.gif

Synopsis : L’humanité existe depuis longtemps. Seulement, la vie est courte. Des gens meurent et les histoires sont oubliées. Parmi nous existent quelques personnes qui ont la faculté de ne pas mourir et de vivre à travers les âges. Ils peuvent mourir et revivre comme bon leur semble jusqu’au jour où l’un d’entre eux leur coupera la tête. Celui-ci s’appropriera toute la puissance du premier et à ce qu’on dit, à la fin il ne doit en rester qu’un… 

Highlanders est une série télévisée franco-américaine basée sur les grandes morales de la vie. Suivant Duncan Macleod dans sa vie « normale » moderne, le spectateur assiste à des évènements qui le porteront à réfléchir sur l’honneur, la justice ou encore l’importance de la vie humaine. Ce qui est intéressant est que pendant ses aventures Duncan se remémore les évènements passés durant les 400 ans de sa vie. Ces aperçus nous permettent de comprendre certaines facettes de l’humanité difficile à voir aujourd’hui. Nommons par exemple : la foi, les croyances, les légendes, la peur, l’amour et la romance… Les reconstitutions des différentes époques représentent en eux-mêmes un certain simulacre. Toute personne regardant Highlanders ne fait pas automatiquement des recherches historiques pour savoir si les séquences représentent bien les époques. Les auditeurs prennent ces scènes pour la réalité et voir pour de la théorie historique. La différence entre ce qui s’est réellement passé et les faits relatés sont minimes et habituellement, il se garde de trop spécifier l’endroit et le conflit (si nous parlons de guerres) pour éviter les conflits historiques. Le spectateur n’y voit que du feu! 

Dans cette série, il y a tout un langage complexe composé de sons qui préviennent le spectateur de la suite de l’histoire. L’association des sons et des évènements est plutôt évidente, mais subtile. L’exemple le plus clair est le tonnerre. Celui-ci annonce toujours des problèmes, des complications ou encore une tragédie. Curieusement, le tonnerre se présente même lorsque le ciel est bleu, d’où son importance symbolique. Lié au symbole des tempêtes, il apporte le changement et l’éclair. Comme de fait, dans chaque épisode où l’on entend le tonnerre, Duncan Macleod coupera la tête d’un immortel et récupèrera sa puissance. La puissance de l’immortel, appelé Quiquening, est représentée par l’éclair. En utilisant ce concept, nous croyons que les réalisateurs préviennent les auditeurs des évènements violents à venir. Nous pouvons reconnaitre dans ce concept la théorie du béhaviorisme ainsi que celle de l’école de Francfort si nous prenons le concept de l’histoire préétablie. Généralement, nous savons, dès le début de l’épisode, qui est le méchant. Ceci a pour effet, selon nous, de « s’approprier » l’ennemi. Nous voulons sa perte, à une certaine limite bien sûr! Nous sommes curieux à savoir comment Duncan le vaincra. C’est ce qui nous attache jusqu’à la fin de l’émission. Un autre truc utilisé est évidemment les caractères des personnages. Le personnage principal ( Duncan Macleod, on l’avait deviné! ) est un idole. C’est le type charmant que toutes femmes rêvent et dont tout homme tient à ressembler. Duncan est noble, bien soigné (pour la plupart du temps), humble, sage, attentif, pas trop grand ni trop musclé, pourtant fort et agile, il est instruit, riche, généreux, amoureux, patient et soucieux de toutes vies quelles qu’elle soit (ce qui finalement sera sa faiblesse). Il est possible que ce soit tout… Évidemment, très idéalisé comme personnage, il charme rapidement et nous éprouvons les mêmes émotions que lui lors des saisons. L’identification aux personnages est leur clef de succès, nous leur disons Bravo! Bombardé de plans de réaction ainsi que de plans délégués, l’auditeur n’a aucune chance de s’en sortir. Seulement l’histoire répétitive tire un peu à l’eau de rose et il devient décourageant de voir toutes les conquêtes de notre guerrier originaire des hautes terres d’Écosse.

 Finalement, Highlanders est une série que les gens aiment ou détestent. Des histoires envoutantes, de l’action avec effets spéciaux pyrotechniques, caractères puissants et enjeux intéressants sont des points qui ont rendu cette série populaire dans les années 90. À découvrir si vous ne connaissez pas et si vous n’avez pas envie d’écouter les six saisons de 22 épisodes chacune, je vous conseille les films, au compte de trois, qui précède cette série. Tout aussi intéressants, ils ont plusieurs concepts en commun avec la série et d’autre à étudier…

Selon une nouvelle loi qui fut passée aux États-Unis (HR 1955 titled the Violent Radicalization and Homegrown Terrorism Prevention Act of 2007) il serait maintenant interdit de penser radicalement! ( Mathaba.net ) Cette loi qui utilise des termes vagues pour définir ce qu’ils appellent la radicalisation violente et le terrorisme du pays porte atteinte à la Constitution. Je savais que les dirigeants des États-Unis étaient devenus légèrement paranoïaques, mais il semble que je me sois trompée. Ils sont complètement fous! J’espère que ce n’est qu’une erreur de définition ou de traduction dans mon cas. Est-ce que le jour pour se battre pour notre liberté d’expression serait revenu? Tous ceux qui veulent changer les choses seraient en danger? N’avons-nous plus le droit de penser à un meilleur gouvernement américain? Je trouve ceci effrayant… Je me demande s’il y aura vraiment des arrestations pour avoir enfreint cette loi. Je ne crois pas qu’une telle chose arrivera au Canada. Nous avons la chance d’avoir un pays ouvert d’esprit et notre liberté d’expression que nous avons atteinte dans les années 60-70 n’a jamais été véritablement contestée. Pour ceux qui pensent aller aux États-Unis pour travailler dans notre domaine, est-ce que cette loi vous fera changer d’avis? Que pensez-vous de cette loi? Heureusement, certaines actions ont été entreprises.

(Freemarketnews.com)

1124724469.jpgchronicles_of_riddick_ver2.jpg

Synopsis de Pitch Black :

« Un vaisseau spatial transportant une quarantaine de civils est percuté par une météorite et s’écrase sur une planète inconnue. Les membres de l’équipage périssent dans l’accident, à l’exception de Fry, une jeune pilote, et de quelques survivants. Parmi eux, un imam et ses disciples, un antiquaire, une géologue, une adolescente, le chasseur de Johns et Riddick, un criminel endurcit en cours de transfert vers sa prison. Alors que le petit groupe tente de s’organiser sous un climat aride de jour perpétuel dominé par trois soleils, ils découvrent qu’une éclipse va bientôt frapper la planète, permettant à de monstrueuses créatures nocturnes de se mettre en chasse… »

(Allociné, consulté le 2 nov. 2007) 

Synopsis des Chroniques de Riddick :

« Une lourde menace pèse sur l’univers. Planète après planète, les féroces Necrommongers étendent leur empire, ne laissant aux populations conquises qu’une alternative : se convertir ou mourir. Et c’est ainsi que le plus improbable sauveur de la galaxie est tiré de son exil et appelé à la rescousse… »

(Allociné, consulté le 2 nov. 2007) 

Pitch Black en a étonné plus d’un lors de sa sortie au cinéma. Les critiques sont un peu plus favorables que pour Les Chroniques de Riddick, mais il reste mitigées. Voulant donner l’impression de retourner dans nos peurs d’enfance avec une nuit sans fin, l’esthétique se trouve à être bien différente des oeuvres classiques. Par exemple, une teinte de bleu est utilisée pour représenter une journée aride avec deux soleils. Étrangement, nous avons vraiment l’impression d’avoir chaud sous cette couleur froide. Les effets spéciaux de Pitch Black sont retenus pour les meilleurs moments. Exemple, lors de l’éclipse qui déclenche le climax de l’oeuvre nous pouvons littéralement assister au levé d’une planète! Le réalisateur David Twohy a tenu à ce que l’histoire soit conté de manière différente. Le scénario insiste sur la paranoïa de certains personnages pour offrir un rythme nerveux. Nous nous demandons tout au long du film qui sera les sauveurs, les victimes et les sauvés. La fin inattendue est un autre point apprécié. 

pitchblack-riddick.jpg800pxpitchblackscreenshwz6.jpg

Les Chroniques de Riddick est un film un peu plus décevant. Selon les critiques, le scénario présenterait des faiblesses comblées par des effets spéciaux grandioses. J’écris au conditionnel, car je ne suis pas tout à fait d’accord. Les faiblesses relatées par les opinions sont reliées au fait que ce film est une suite de Pitch Black. Mais, pour bien comprendre, il faut avoir vu ce dernier. Peut-être que le lien entre les deux oeuvres n’est pas assez évident, car lorsque j’ai visionné les Chroniques de Riddick j’ignorais même que Pitch Black existait. J’ai appris cette information lorsque j’ai échangé avec un ami qui en connaissait plus long sur le sujet. Il est certain que si nous n’aimons pas le type de héros capable de tout et presque invincible, ces deux films seront décevants. Un autre avec l’immortalité américaine dirait-on. Par contre, pour un film dans son genre Les chronique de Riddick nous rapporte dans un univers fictif où tout est possible, ou il suffit d’imaginer pour voir la suite. Rappelant les bandes dessinées américaines, le réalisateur a libéré son imagination pour emporter le téléspectateur dans l’histoire.

Parfois, j’ai l’impression qu’un film est automatiquement faible lorsqu’il est une superproduction américaine. Quelqu’un pourrait-il m’expliquer pourquoi toutes ces productions sont, du moins, considérées comme des chefs-d’oeuvre, mais également vues comme des oeuvres manquant de contenu? En bref, les succès hollywoodiens sont-ils bons ou mauvais? Encore, s’agit-il simplement d’un type de film?

 Lien vers IMDB:

Pitch Black

Les Chroniques de Riddick

Une réflexion dans la nuit…

Attention! Ce texte n’est qu’une réflexion personnelle sur la volonté qui n’a peut-être pas de raison d’être… 

Il est 4 h du matin. Je viens de publier mon dernier article et je n’arrive pas à dormir. Je n’arrête pas de penser à comment mon début à l’Université se déroule… Le travail que je mets dans mes devoirs, la passion que j’ai pour les cours, ma relation avec les autres élèves, etc. Je n’arrive pas à comprendre d’où nous viennent la force ou encore le manque de force que l’on exprime pour nos projets personnels ou professionnels. Est-ce quelque chose qu’on nous transmet dans la société ou serait-ce plutôt instinctif?

Je me pose cette question parce que je suis encore à la dernière minute pour faire mes travaux. Pourtant, je suis généralement une fille stressée quand je n’arrive pas à répondre aux exigences. Pourquoi alors je commence mes devoirs seulement à la fin de la semaine de relâche? Est-ce que ce serait une espèce de valeur transmise par la société? J’entends ceci partout… Les travaux c’est « plate », il faut gagner du temps, la loi du moindre effort, vouloir que tout se fait à notre place, etc. Communication de groupe et de masse ou valeur nationale? Où est-ce que l’on différencie les deux? Est-ce que l’on transmet des valeurs avec ce type de communication ou est-ce qu’on les exprime?

Toutes les publicités qui nous proposent de faire ce qu’on doit faire soi-même m’ont peut-être lavé le cerveau. Pourquoi sommes-nous plus attirés par le jeu que par notre travail? Je n’arrive pas à comprendre où l’on fait ce choix… Pourquoi est-ce que faire le nettoyage de notre chez-soi est pénible tandis lorsque que l’on aide un ami à la même tâche c’est moins dérangeant?Travailler en groupe est moins dérangeant… C’est donc instinctif? Le jeu attirerait l’instinct si je comprends bien. Le jeu nous stimule comme la télévision stimule notre regard et notre ouïe. Réfléchir stimule notre cerveau, alors pourquoi est-ce que les devoirs d’école nous dépriment? Parce que cela nous demande un effort? Mais, jouer dehors demande un effort physique!

 Mais, encore, est-ce que ce serait en lien avec la volonté? Pourquoi certaines personnes ont-elles plus de rigueur que d’autre? Si l’on nous a élevés dans des valeurs qui prônent le combat pour ses idéaux, on a plus de rigueur et de volonté. Mais, si ce n’est pas le cas, est-ce que l’on peut développer cette faculté ou sommes-nous condamnés à être paresseux et craintifs? Le cour de créativité soutient que l’on peut changer. Mais comment? Comment est-ce que je peux apprendre à travailler plus et à jouer moins sans atteindre ma santé mentale?

Avatar, The last airbender

Affiche de la première saison

Synopsis : Je vous présente l’intro de cette émission qui est le meilleur synopsis qu’on peut trouver.

 

Cette émission d’action se déroulant dans un univers fantastique m’a énormément étonnée et charmée. D’abord, l’esthétisme est basé sur l’animé japonais que nous connaissons de plus en plus de nos jours (ex: Dragon Ball, Princesse Mononoke, Pokémon, ect.). En fait, il s’agit d’un animé. Seulement, il est américain. Ce travail remarquable réalisé par Dave Filoni, Giancarlo Volpe,  Lauren MacMullan et  Anthony Lioi nous emmène à nous questionner sur nos valeurs personnelles dans une action continue qui ne nous laisse aucun temps pour souffler.

Les personnages sont attachants et accrocheurs. Ni parfait, ni superhéros, ils vivent des aventures loufoques et parfois très sérieuses dans cette guerre qui ravage leur monde. Nous pouvons remarquer que le standard américain diffère un peu dans chacun des caractères. Le héro est jeune et « à encore beaucoup à apprendre » (intro, 2005), il est accompagné de personnage qui le supporte en lui apportant parfois quelques problèmes, l’ennemi n’est pas complètement vilain, on peu même pencher pour sa vision des choses! Ce qui apporte un dilemme moral intéressant qui approfondi la réflexion du spectateur.

(Bon… Il est possible que le spectateur ne réfléchisse pas vraiment. Avec la qualité graphique exceptionnelle, il est aisé d’éblouir celui-ci  avec des effets spéciaux époustouflants. De plus, les combats (oui, il y a des combats…) sont animés avec de véritables mouvements d’art martiaux2 qui rendent un réalisme auquel nous ne pouvons pas nous détacher. Un autre point sur les mouvements, contrairement à la plupart des animations, les gestes ne sont pas coupé1. Ainsi, la fluidité de l’histoire reste même dans les combats permettant de suivre ce qui se passe autour des combattants.)

Pardon pour cette énorme parenthèse sur mes passions personnelles et revenons à l’histoire. Les créateurs du code Hais apparu aux premières années du cinéma américain crieraient au scandale! Eux qui proclament que le bien doit être bien et que le mal est mal seraient étonnés à quel point les deux fronts sont mélangés dans cette histoire. Les réalisateurs ont mis l’accent sur les conséquences de la guerre qui s’applique à tout le monde. Les quatre nations (une nation par élément) ont des victimes et ils essaient de survivre de leur manière à ce conflit. L’Avatar doit les réunir pour sauver le monde. Le message transmis est en fait basé sur l’entraide et l’inutilité du racisme en temps de guerre. Toutes les différences entre les peuples finissent par s’effacer au fur et à mesure que l’histoire avance. On compatit avec l’ennemi et l’on cherche des moyens pour éviter les drames le plus possible (au début de la saison trois). On tente également de régler les conflits en respectant la coutume de chaque peuple! Je dis bravo à ces Américains qui ont tenté de passer le message à la jeunesse. En espérant que ceci influence leur culture de manière positive. Pour l’instant, il est trop tôt pour le dire puisque cette série est très jeune (2005). Nous devrons attendre un peu pour savoir si elle deviendra aussi populaire que Dragon Ball. Autre fait marquant, encore classique, mais révélateur, le véritable méchant se trouve à être une seule personne qui tire les ficelles. Le message passé est, à mon avis, que les grandes guerre sont souvent la faute d’une seule personne et qu’il faut avoir l’esprit ouvert pour ne pas tomber dans les préjugés.

Je vais terminer cet article sur une réflexion. Est-ce que vous croyez que les dessins animés de ce genre ont une meilleure influence à long terme que les journaux et les bulletins de nouvelles ne traitant que de politique? Si oui, est-ce parce que la société est aliénée ou simplement parce que les messages sont mieux enregistrés à la jeunesse?

1-« Couper les gestes » est une technique souvent utilisée pour laisser le spectateur imaginer le mouvement de son superhéros. Également, cette même technique est appliquée pour donner l’impression d’une vitesse « qu’on ne peut saisir à l’œil nu ».

2- Voici quelque vidéo supplémentaire qui explique les différences entre les quatre arts martiaux chinois utilisés dans cette émission télévisée :

 

Transformers – Le film

Affiche du film.

Ce film m’a impressionnée et énormément déçue à la fois. Je m’explique… 

Les effets spéciaux sont hallucinants. Ils ont répondu à mes attentes et même plus. Les détails des personnages robotisés sont si nombreux que nous pourrions les reconstruire. L’histoire de base est bien celle dont nous attendions tous : une bataille finale entre les Autobots et les Décepticons. C’est à peu près tout.

Attention! Ceux qui ont les Transformeurs dans leur coeur seront déçus à partir d’ici. Le film m’a entièrement désappointée sur la qualité de l’histoire. Je ne parle pas ici de la guerre entre les robots qui menace l’éradication de l’espèce humaine sur notre gentille planète, mais la relation entre les personnages humains et robots. Complètement ridicule! Pour ceux qui connaissent les Transformers, vous savez que nos grands héros ont existé depuis des millénaires avant d’atterrir sur notre planète. Mais, la maturité des Autobots est déprimante. Certains d’entre eux sont vantards et impatients. Pour ne nommer qu’Ironhide qui veut à tout prix montrer ses armes et ses prouesses pour épater la foule ou encore Optimus Prime, lui même, qui est incapable d’attendre cinq minutes! L’humour américain que l’on a tenté d’implanter dans la rencontre des Autobots et de Sam (personnage principal) n’est pas de qualité et je crois que c’est pour cette raison que je suis désappointée.

L’immortalité américaine est grandement présente dans ce film. Peu importe la puissance des machines, il semble bien difficile de tuer un humain. Même qu’un Décepticon que l’on vient de voir se déplacer à 150 kilomètres par heures a des complications pour rattraper un humain qui s’enfuit à pied! On joue surtout sur la peur qu’une créature comme celle-ci nous transmettrait si nous en rencontrions une dans la rue. Ils sont bien effrayants, mais pas très méchants. La violence est passée sur le matériel. Je n’appelle pas ce genre de film comme une vue d’action, mais une vue de destruction. Nous voyons autant, sinon plus, de scènes de destruction massive que de prouesse extraordinaire de nos amis extraterrestres. Je ne comprends pas plus l’agilité de ces robots. Si nous prenons la séquence de la rencontre de Sam et d’Optimus Prime, Optimus piétine maladroitement le jardin de la mère de Sam et fait accidentellement trembler la maison de Sam au point que le père pense à un tremblement de terre. Malgré cela, Optimus récupère des lunettes humaines un peu plus loin dans le film et les tiens du bout des doigts sans les briser!? Pas mal pour un robot de six mètres de haut!

De plus, les personnages principaux (Sam Witwicky et Mikaela Banes) se rencontrent à peine qu’ils développent d’avance une relation intime. Déjà, l’école de Francfort fait son travail et nous savons à l’avance comment ce film se terminera. Déprimant… La même chose se produit avec les personnages secondaires qui se font tous confiance les uns et les autres dès leur rencontre. J’ai l’impression qu’ils ne voulaient pas développer les rôles de peur de faire un succès! Tout est concentré sur les effets spéciaux qui doivent aveugler le visionneur et lui faire accroire que c’est le film de l’année.

Évidemment, nous ne pouvions pas éviter la trame sonore typiquement américaine qui essaie de nous suggérer des émotions d’honneur et de beauté dans cette cacophonie métallique assourdissante. Plusieurs séquences, trop classiques à mon gout, veulent nous montrer la beauté américaine; c’est-à-dire l’honneur, le patriotisme et la puissance de l’armée. Je pourrais parler de toutes les choses qui clochent dans ce film, mais je n’ai tout de même pas envie de vous conter l’histoire… Je vous conseille tout de même de le louer pour voir ce qu’il ne faut pas faire dans un film d’action!

Lien vers le site du film;

Lien vers IMDB

« Le maître d’armes » de Ronny Yu est un film d’arts martiaux comme tant d’autres en chine. Néanmoins, Jet Li, maintenant à 44 ans, a désiré mettre une touche philosophique pour son dernier film de combat. 

Synopsis :

L’occidentalisation des régions orientales a emmené une problématique sérieuse aux Chinois au début du vingtième siècle. La Chine est entrée dans une crise d’identité aiguë qui a menacé l’extinction des valeurs d’un peuple entier. Ces valeurs ont été rétablies par un homme qui a été l’inspiration d’une nation pendant plusieurs décennies. L’histoire de cet homme, Hao Yuanji, montre le chemin que l’esprit doit faire pour véritablement comprendre la nécessité des arts martiaux. 

Expliquer le véritable but des arts martiaux n’est pas une tâche facile, car les gens prennent ces combats pour un spectacle. Quand on va au cinéma, les visionneurs s’attendent à des combats incroyables sans trop de valeurs morales. Donc, pour transmettre le message, Ronny Yu a dû raconter l’histoire d’un personnage auquel nous nous attacherions. En cette raison, le film devait avoir une grande part de drame; un très grand défi pour un acteur comme Jet Li habitué qu’aux scènes d’action. Cependant, c’est une réussite étonnante! Jet y a mis tout son coeur et les valeurs philosophiques du film sont compréhensibles sans la nécessité d’un enseignement avancé en psychologie chinoise. Quoique la réalité chinoise peut être crue pour nous, Américains, il ne faut pas s’arrêter aux aspects violents des affrontements. 

Les scènes d’action ont aussi une touche spécial. Les combats sont aussi authentiques que la loi et la gravité le permettent pour que les connaisseurs y trouvent une part de plaisir. Il y a peu d’envolées et les scènes ont dû être filmées six fois plus vite que la normale pour avoir une bonne qualité d’image. La raison est qu’ils ont pris une distribution professionnelle pour les opposants de Yuanji. Les acteurs se mesurant à Jet Li étaient donc des athlètes exerçant un sport de combat. Le chorégraphe des scènes d’action de ce film, Yuen Wo Ping, affirme que « Travailler avec des gens qui savent se battre nous permet d’être plus dur et d’expérimenter plus. Ces gars savent faire des choses qui dépassent les capacités d’un acteur ordinaire. J’essaie de les stimuler de manière à ce qu’ils demandent encore plus de moi. » 1 Grace à ces athlètes professionnels, ils n’ont pas recours aux gros plans ou aux effets de montages ultracourts pour cacher les insuffisances des acteurs normaux. Certaines scènes ont encore recours aux systèmes traditionnels de câble pour ramener les acteurs sur le plan de bataille, mais cela reste stupéfiant!

Je dis bravo pour ce film qui me fera réfléchir deux fois avant de m’engager dans quelque chose. Après tout, « le véritable ennemi est en soi »!

1-AlloCiné (consulté le 27 sept 2007) http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=109208.html

Lien vers IMDB

Lien vers le site du film

Newgrounds est un site internet qu’un de mes amis m’a fait découvrir.  C’est un portail de « flash » créé en 1995 dans le sous-sol d’un adolescent amateur d’animation (Tom Fulp). Il fit ses premières créations et les publia sur le web pour avoir des commentaires critiques sur ses œuvres. Après un certain temps, plusieurs personnes lui envoyèrent également leurs œuvres et le site devint un grand échange de réalisation d’animation et de mini-jeux. C’est en l’an 2000 que le premier portail fut créé. Étonné par la grandeur qu’ont prise les choses, le créateur de Newgrounds s’installa dans un bureau pour mieux gérer la situation avec l’aide ses amis. 

Tom Fulp monta également un système de vote pour faire évaluer la qualité des soumissions par les visiteurs du site. En s’inscrivant, on possède un pouvoir de vote. Ce pouvoir augmente ou régresse à chaque action que nous entreprenons. Que ce soit une dénonciation de plagiat ou encore un appel à l’arbitre pour des scènes jugées vulgaires, si l’action n’est pas justifiée, notre pouvoir perd de l’influence. Ainsi, il y a une certaine justice pour que tout le monde ait sa chance et les animations de trop faible degré sont éliminées pour laisser la place aux meilleurs. Quoiqu’il se garde le malin plaisir de retenir les pires d’entre elles dans une section réservée!  

Puisque les œuvres sont effectuées par tous ceux qui le désirent, Newgrounds a donc créé son slogan : « N’importe quoi par n’importe qui! » C’est pour cette raison que la qualité des flashs et des mini-jeux varient de l’expertise d’un animateur 2D/3D de Walt-Disney (Adam Phillips) à un jeune adolescent expérimentant flash pour la première fois! Certaines œuvres ne valent même pas la peine d’être regardées tellement que la qualité est médiocre. Mais nous ne pouvons pas en demander trop pour un site qui reçoit plusieurs centaines d’œuvres par jour! Les sujets sont aussi variés qu’il y a de mots dans la langue Française! Passant de l’horreur à l’amour et du drame à l’humour, aucune histoire n’est laissée de côté. 

Heureusement pour nous, nous ne sommes pas obligés de voter pour des flashs de qualité médiocre. Tom Fulp a gentiment séparé les meilleures animations des mauvaises et les a classées en plusieurs catégories :

·         Latest submissions — Les soumissions les plus récentes; la qualité est très variable puisque les gens n’ont pas encore votés pour ceux-là…

·         Past daily winners — Les gagnants de la journée; ils ont passé la journée avec succès et doivent maintenant affronter les animations de la semaine!

·         Best of the week — Les meilleurs de la semaine; attention, des petits bijoux peuvent se trouver dans cette section! À vérifier occasionnellement!

·         Best of all time — Les meilleurs de tous les temps – C’est ma section préférée! Les plus aimés et les plus écoutés, il y a beaucoup d’expertise (Little foot) ou encore du talent brut (Vahallah knight)! À découvrir!

Il y a encore de nombreuses autres sections comme celles réservées aux jeux, à l’historique du site ou encore à la musique utilisée dans les animations, mais je ne les détaillerai pas toutes. À vous d’avoir le plaisir de les découvrir!

Pour le vendredi, j’avais un petit oral à monter. Rien de bien méchant, je devais trouver un article de l’actualité et donner un commentaire sur celui-ci. Dans le but d’être en avance, j’ai fait ma recherche le lundi sur le web. Vous pouvez deviner ce qui m’est arrivé… Le jeudi, je suis revenue sur l’article pour bien me préparer et j’ai constaté, par malheur, que celui-ci avait triplé d’information dans les derniers jours! Le commentaire que j’avais préparé n’était, désormais, plus pertinent. C’est une chance que cet oral n’était pas un travail de session! 

Je constate par cette mauvaise aventure que l’information de l’actualité sur le web n’est pas stable. Qu’il s’agisse de l’ajout d’information ou de la correction de celle-ci, je ne crois plus que le web est une source certaine d’actualité. Que penser des journalistes qui écrivent l’article en urgence parce qu’ils sont en retard? Il est vrai que maintenant c’est possible parce qu’ils peuvent modifier cet article ultérieurement. Alors, comment savoir si l’information donnée est véridique? Évidemment, nous ne devons plus nous limiter à la nouvelle en tant que telle puisqu’un outil de recherche comme internet est accessible. Il est donc de notre devoir de vérifier ce qu’il y est écrit. 

Mais prenons des gens ordinaires; est-ce qu’ils prendront le temps de faire une recherche sur Google chaque fois qu’ils liront une nouvelle sur le Net? Bien sûr que non! Je ne comprends pas qu’un journaliste puisse publier son article en sachant qu’il n’est pas complet! C’est ce qui m’est arrivé lundi. Je suis tombée sur cette nouvelle qui était en construction! Et moi qui n’aime pas l’actualité, je ne relirai pas les mêmes documents 3 ou 4 fois par semaine! Il ne devrait pas permettre ce genre de chose. Ne serait-ce que pour le peuple commun. Ceux qui prennent toutes ces informations pour de l’argent en sont perdants à la fin. Finalement, je préfère me fier à la vieille méthode : les journaux! Au moins, les articles sont vus, corrigés et complets!

Bonjour et bienvenue!

Donc, pour mon premier article, je vous invite à visiter le blogue de mon professeur à l’adresse suivante : http://culturemediatique.wordpress.com . De son blogue, il y a également des liens vers mes camarades de classe. Ainsi, vous pourrez suivre nos progrès tout au long de notre apprentissage. Tandis que sur le mien, j’apporterai un regard critique sur l’actualité et les films que je visionnerai. J’y mettrai également une touche personnelle sur ma passion de ce domaine. J’espère que vous apprécierez autant que moi!